Sunday, May 06, 2007

"Le "massacre de Qana", suivi, dix ans plus tard, le 30 juillet 2006, d'une nouvelle hécatombe dans le même village - 28 civils, dont des enfants qui s'étaient réfugiés dans un immeuble qu'ils pensaient à l'abri des bombardements israéliens, meurent, écrasés sous les projectiles -, sera à l'origine de la création de l'Association pour la protection de l'enfant de la guerre (APEG). La psychologue de Beyrouth la préside toujours. Dans un premier temps, suite à Qana et à deux missions humanitaires françaises, un Centre médico-psychologique d'accueil de l'enfant de la guerre et de sa famille avait été créé en partenariat avec le ministère libanais de la santé. Mais l'Etat libanais n'a pas pris la relève deux ans plus tard comme il était prévu. C'est alors que Mirna Ghannagé et ses collègues, qui furent l'âme du centre dès ses débuts, décidèrent de fonder l'APEG. Il leur faudra déployer des trésors de patience pour obtenir, en 1999 seulement, l'agrément des autorités. Depuis, les subventions des autorités libanaises sont restées irrégulières."