Thursday, September 20, 2012

Enslavement in France

"Elle est née dans la province du Gojjam, en Ethiopie. Z. a aujourd’hui 24 ans. Après la mort de sa mère, son oncle l’accueille à Addis-Abeba, la capitale. Il l’incite à s’inscrire dans une agence de travail. En janvier 2011, Z. est embauchée comme employée de maison par une famille des Emirats arabes unis. Basée à Dubaï, elle espère subvenir aux besoins de sa famille. Mais pendant dix-huit mois, elle ne touche aucun salaire. Son passeport est confisqué. Quotidiennement, elle subit des violences : coups de pied, gifles, insultes… Son calvaire a pris fin le 13 juillet à Paris.
La jeune Ethiopienne est alors en France depuis deux semaines. Elle loge à l’hôtel Concorde Opéra, un établissement quatre étoiles. L’épouse de son employeur et ses huit enfants, y ont réservé plusieurs chambres pour leurs vacances dans la capitale. Z. entrevoit enfin une possibilité d’échapper à sa condition d’esclave moderne, quand elle parvient à se confier à une femme de chambre de nationalité éthiopienne comme elle. Plusieurs syndicalistes de l’hôtel décident alors d’alerter le Comité contre l’esclavage moderne et l’association Femmes solidaires." (Merci David)